Autisme et troubles "dys"

helene moya Par Le 23/11/2020 0

 

Autisme et troubles dys

 

L'autisme est pour beaucoup accompagné de caractéristiques propres à chacun. Les troubles praxiques par exemple provoquent des problèmes psychomoteurs. Les troubles “dys” en font partie. 

Pour les personnes autistes, nombres sont maladroits, et souffrent de ce que l'on appelle la dyspraxie. C'est un trouble qui est en général accompagné de dysgraphie, un trouble de l'écriture. 

 

Ces deux-là font partie de ce que l'on appelle les troubles des apprentissages. Il y en a plusieurs. La dysgraphie, pour l'écriture. La dyspraxie pour la coordination des gestes et du corps. La dysphasie qui est un trouble du langage. La dyslexie, pour l'apprentissage de la lecture. La dyscalculie pour les calculs. La dysorthographie, pour l'orthographe. Et le trouble dysexecutif qui est un trouble de l'exécution. 

 

La dysgraphie et la dyspraxie sont communs avec les troubles du TSA. Chez la personne autiste, il est courant d’avoir des problèmes de motricité. Cela va de la motricité fine, à la motricité globale, entraînant des chutes, des problèmes de coordination des mouvements pour tenir un stylo (d’où dysgraphie), pour faire ses lacets, du vélo, un sport… Cela peut entrainer aussi un isolement social, l’enfant se mettant en retrait des jeux de ballon car incapable de savoir y jouer, incapable de faire du vélo dans les roues. Il y a une lenteur d'exécution qui peut être un frein dans le quotidien et dans la scolarité. Cela demande souvent un accompagnement éducatif et un accompagnement (AVS) au sein de  l'école. Ce sont des personnes qui vont dans le pire des cas avoir besoin d’un outil informatique à la place du stylo pour pallier leurs troubles handicapants. 

 

Le trouble de la fonction exécutive est propre à l'autisme car c'est une des caractéristiques majeures, c'est à dire que la personne autiste est une personne inhibée, réfléchie et beaucoup dans la réflexion permanente de ce qu'elle doit faire, dire, ou non. Dans ce dernier trouble, on peut le remarquer chez les personnes qui manquent d'initiative, toujours dans l'observation à attendre les ordres minute par minute, comme pour avoir un mode d'emploi dans la manière de travailler, vivre et fonctionner en société. Il faut que la personne ait un mode d’emploi et que l’on lui montre par A+B les choses, avec clarté et sans la brusquer en lui donnant des ordres à l’infini, sans quoi, elle sera perdue. Chaque acte est fait un temps donné, chaque ordre est accompli selon un planning, car la personne autiste n’est pas capable de faire plusieurs choses à la fois.  

Pour ma part, je fonctionne par liste, car j’ai besoin d’avoir quelque chose de visible qui permettre d’organiser ma journée, sinon, j’oublie la plupart des choses, non pas par manque de mémoire mais par un fonctionnement autistique qui fait que chaque chose doit être ordonné, presque ritualisé au quotidien. 

 

Les troubles “dys” peuvent être comorbides de l'autisme, tout comme leurs caractéristiques peuvent être confondues avec lui. 

Des personnes “dys” peuvent avoir des caractéristiques de l'autisme liées au trouble sans l'être pour autant. 

Par exemple pour la dysphasie. La dysphasie est un trouble du langage, caractérisé par une incapacité à communiquer et à transmettre des informations automatiquement et par des difficultés à recevoir des informations d'autrui. Pour certains, on note une pauvreté de vocabulaire. Les répercussions sont sociales car cela induit un problème de commuication et une altération des interactions avec des comportements inadaptés. On note une proportion au retrait et au mutisme, et parfois à l'écholalie.

Tout cela peut faire penser à l'autisme. les deux peuvent être liés, tout comme la dysphasie ne peut être que l'uique trouble prépondérant, sans aucun autre signe clinique qui puisse admettre un diagnostic d'autisme

Mais par ailleurs, la dysphasie peut faire partie des troubles comorbides de l'autisme. 

 

Il peut arriver que chez une personne autiste, comme pour beaucoup d’entre elles, toujours en phase de réflexion, n'arrive pas à formuler ses pensées, baragouine, ne termine pas ses phrases, bafouille, est parfois incohérente et donne l'impression d'avoir de grandes difficultés à parler tout comme dans la dysphasie. La pensée des autres est trop rapide et cela ne lui permet pas d'avoir le temps de peser ses mots afin de produire une phrase qu'elles souhaiteraient limpide, et aussi parfaite que possible. La pensée n’est pas automatique comme la plupart des gens. D'où une hésitation ou mutisme. Les interactions sociales sont dégradées.

Lorsqu'il y a des troubles dys, il faut se poser la question de l’autisme. 

 

J’ai un membre de ma famille dysexecutif, présentant des troubles autistiques, assez peu bavard. Il a eu un suivi psychomoteur et une psychologue.  

J’ai deux enfants qui ont des troubles “dys”, le premier multi dys avec dysgraphie et dyspraxie. Son manque de vocabulaire, sa lenteur de pensée,sa latence de réponse, le fait qu’il nous regarde les yeux ronds sans avoir compris le sens de la phrase que nous lui avons dit, le fait qu’il a parfois des difficultés à élaborer sa pensée et à parler, il se trompe dans les pronoms personnels...ont fait suspecter une dysphasie. Il n’a pas encore vu d’orthophoniste pour confirmer ou infirmer le diagnostic mais sa psychologue dit que c’est juste un trait typique de l’autisme, sa lenteur de réponse car la personne autiste est plus long qu’une personne lambda à repondre de maniere spontanee et clair sans bafouiller. Le deuxième enfant a avoir des troubles dys dans la famille sur les trois enfants autistes, présente des troubles praxiques, une dysorthographie et une dysgraphie. Il a commencé à voir une ergothérapeute. 

Chez la personne dysphasique, on retrouve notamment

  • un trouble de l'expression qui comprend une cmmuniction limitée, avec des reponses monosyllabiqies, et des reponses toujurs par des "oui" ou"non", avec un discours telegraphique et des paroles parfoi incomprehensibles. 
  • Un trouble de la reception qu est un deficit du décodage, et la personne a du mal à comprendre ce qu'il entend et donc a donc du mal à trouver les mots pour formuler sa pensée. 
  • Le trouble syntaxique qui est caractérisé par des phrases mal structurées, maladroites, sans pronoms, verbes non conjugués...
  • Les troubles associés peuvent se retrouver comme la dyslexie, la dysorthographie, les troubles du comportement, un trouble de la percetion du temps et de l'espace. 

 

La dysphasie peut etre confondue avec l'autisme car les problèmes de langage chez la personne autiste sont communs à tous. Les personnes autistes ont des troubles dans les interactions sociales et manquent de spontanéité. Ils manquent d'assurance, et peinent à trouver leur mot pour formuler leur pensée. Chez les personnes lamba, cela va de soi, elles ne reflechissent pas, les paroles se liberent dans un flot incessant, sans que cela ne semble generer de difficultés. Mais chez la personne autiste, toute ces choses lui semble lointaine. Elle passe son temps à reflechir aux phrases, au comportement qu'elle doit adopter. Les interactions sociales sont difficiles, et elles repondent peu, ou le dialogue est ecourté.. Elles repondent aux questions mais n'initient pas la conversation. le dialogue est pauvre, et l'interlocuteur doit relancer la conversation avec la personne autiste. dans le cas d'une reunion où il faut avoir une opinion, il est impossible pour une personne autiste, à moins d'etre dans son interet restreint d'elaborer une pensée et une opinion spnanée pertinente, pour l'exprimer devant tout le monde, et devoir repondre du tac au tac, car le moindre grain de sable la perturbe et enraille la machine et tout le travail d'elaboration qu'elle a mentalement fait prealablement dans sa tete pour pouvoir exprimer son avis. c'est pourquoi, ce sont en general des personnes mutiques, ayant peu d'avis et effacées. Et dès lors que l'on lui demande son avis, elle bredouille, elle reste beat, les yeux fixe, incapable d'aligner deux mots, ne termine pas ses phrases, espere que quelqu'un comprendra sa pensée, mais elle se retrouvera seule et parfois moquée. Ces comportements peuevent faire penser à la dysphasie, mais ne sont pas forcément liés à cette pathologie. 

 

Je me suis retrouvée souvent dans cette situation, je me suis demandée si mon fils et moi etions atteints de dysphasie, manque de vocabulaire, ne terminant pas nos phrases, bredouillants des mots incomprehensibles, ne comprenant pas souvent ce que voulaient dire les autres, problemes d'interactions sociales... 
Sitot que je e comprenais pas un mot, je bloquais completement, et j'etais dans l'incapacité de demander à la personne d'expliciter sa pensée, de demander des explications, de me donner une definition... j'en etais incapable. je la fixais betement, cherchant à dechiffrer dans son visage le sens de ses paroles, en la regardant betement, et en restant statique, et en ne formulant , soit qu'un silence imposant ou un "je ne sais pas" repetitif. Mon fils etait pareile. et pendant ce temps, mon esprit partait en vrille, et dans tous les sens, reflechisant et decortiquant la situation, la phrase, la personne, l'explication qui pouvait en resulter, sans etre incapable de prononcer un seul mot. Comment lui dire que je n'avais pas compris un traite mot de ce qu'elle m'avait dit ? Jen en savais meme pas pourquoi j'etais dans l'incapacité de le lui demander? j'etais figée, tetanisée, le corps completement bloqué alors que mon esprit tournait à plein regime. 
Et je vois mon fils être dans le meme etat que moi, figé, dès qu'un mot lui parait incomprehensible, ne finissant pas ses phrases, baragouinant des mots, avoir des difficultés à elaborer sa pensée, avoir cette lenteur et cette latence à repondre que j'ai et qui enerve tant l'entourage...
 

https://www.dys-positif.fr/reperer-la-dysphasie-les-signaux-dalerte/

Dys

 

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